Liés par un parcours universitaire quasi identique, une collaboration étroite au CDRC de Carouge et une vision similaire de leur spécialisation en radiologie, le Docteur Amina Abdelmoumene et le Docteur Duy Nguyen ont tous deux rejoint ID Imagerie le 1er juin. Ils nous livrent de concert leur motivation et leur conception mutuelle du métier de neuroradiologue au sein de notre centre de radiologie.
Quels sont vos parcours respectifs ?
Dr Amina Abdelmoumene : J’ai suivi mes études de médecine à l’Université de Genève puis je me suis orientée vers une spécialité en radiologie au CHUV à Lausanne où j’ai également occupé le poste de Chef de clinique pendant trois ans. Dès 2007, j’ai exercé au CDRC, le Centre de Radiologie diagnostique de Carouge en tant que neuroradiologue.
Dr Duy Nguyen: Comme Amina j’ai suivi un cursus de médecine à l’Université de Genève, puis j’ai réalisé ma spécialisation en radiologie aux HUG puis une sous-spécialisation en neuroradiologie. Chef de Clinique pendant trois aux HUG dans le service de neuroradiologie, j’ai finalement rejoint Amina au CDRC en 2010.
En quoi consiste la neuroradiologie ?
AA : Pour faire simple, nous sommes des radiologues spécialisés dans l’imagerie du cerveau et du système nerveux central. Une branche qui permet notamment l’exploration des pathologies neurologiques médicales et chirurgicales.
DN :Le but de la neuroradiologie diagnostique est d’interpréter les changements morphologiques induits par les processus pathologiques sur le système nerveux central. L’appréhension de ces modifications se fait aujourd’hui essentiellement par l’imagerie par résonance magnétique (IRM).
Pourquoi avoir choisi la neuroradiologie ?
DN : Il s’agit d’un domaine dans lequel la pathologie est très riche et variée. Avec les avancées technologiques il est possible d’explorer le cerveau à un niveau de détail qui va en progressant et que je trouve passionnant.
AA : Pour ma part j’ai d’emblée choisi la radiologie pour la grande variété et l’ensemble des spécialisations qu’elle propose. Ayant toujours eu un attrait particulier pour les neurosciences, je me suis intéressée à la neuroradiologie après ma formation en radiologie générale.
Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre ID La Colline ?
AA : J’ai suivi une partie de mes études avec les docteurs Ghazal Adler et Martina Martins Favre au CHUV, et c’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai rejoint leur équipe reconnue pour son expertise. De plus, le site de la Clinique de la Colline offre un plateau technique de pointe qui représente un gros atout dans notre travail, je pense en particulier à l’IRM 3 Tesla.
DN : ID La Colline est un centre de radiologie connu et respecté et l’arrivée de la nouvelle IRM 3 Tesla lui permet d’être à la pointe de la technologie. La Clinique de la Colline est de plus une clinique en plein développement où de multiples spécialités se côtoient…Tout ceci favorise un environnement stimulant.
Selon vous qu’est-ce qui fait qu’ID est unique sur Genève ?
AA : Je dirais que l’association des compétences de chacun au travers des spécialités riches et variées fait la forte valeur ajoutée d’ID. L’équipe est composée de radiologues spécialistes d’une grande expertise dans tous les domaines de la radiologie, qu’il s’agisse de sénologie, d’imagerie ostéo-articulaire, thoracique et bien d’autres encore.
DN : Tout à fait d’accord !
Quel mot choisiriez-vous pour qualifier ID ?
AA : Un seul mot? Je choisirais « expertise »
DN : Et moi « compétences »
Quels objectifs vous êtes-vous fixés au sein d’ID ?
Ensemble : Nous souhaiterions contribuer à apporter des nouvelles techniques concernant la neuro-imagerie ; et nous voulons être à disposition de l’ensemble des médecins prescripteurs, praticiens spécialistes ou pas, pour une prise en charge optimale des affections neurologiques.
Qu’est-ce qui prime pour vous dans l’exercice de votre métier, pourquoi l’aimez-vous ?
AA : Bien sûr le patient est au cœur de nos préoccupations ! Et on est évidemment au service du médecin prescripteur.
DN : Ce qui nous semble primordial au quotidien c’est de fournir le bon diagnostic, apporter la meilleure prise en charge possible vis-à-vis du patient.
Selon vous quelle est l’attente dominante du médecin prescripteur ?
Ensemble: ils sont exigeants, ils veulent une prise en charge rapide, des réponses précises à leurs questions et dans les meilleurs délais. Et nous devons satisfaire à ces exigences…rien de plus normal.
Qu’en est-il pour les patients ?
AA : Ils attendent d’être rassurés, bien accueillis, mais par-dessus tout ils veulent une certitude dans le diagnostic.
DN : Dans ce cadre nous voyons tous les patients après l’examen. Nous procédons systématiquement à un entretien personnalisé. Nous privilégions un discours en accord avec le médecin prescripteur qui connaît le patient, quand il s’agit de résultats pathologiques.
Suivez-vous un programme de formation ?
DN : Nous avons deux semaines de formation obligatoire post-graduée par an. Dans notre spécialité, ID encourage fortement la poursuite de la formation continue. En réalité notre quotidien nous amène à devoir suivre constamment la littérature.
Vous êtes dans un domaine qui évolue très vite, comment envisagez-vous votre métier dans 10 ans ?
AA: Question difficile…Je peux dire que nous sommes dans un domaine en perpétuelle évolution et c’est ce qui fait aussi tout l’intérêt de la radiologie! C’est un secteur toujours plus performant.
DN: Encore plus passionnant probablement ! L’informatique va mettre encore un peu plus le pied dans l’imagerie et permettra de traiter un nombre des données qui va en s’accroissant. Les technologies de l’information vont sûrement modifier notre approche. Mais malgré les progrès à venir, l’important est de garder le patient et son histoire au centre des préoccupations.