La prescription de ce médicament, qui peut être à l’origine de tumeurs cérébrales bénignes, devra désormais être précédée d’une IRM du cerveau
Un peu plus d’un mois après la publication d’une étude évaluant le risque de méningiome chez les personnes traitées par acétate de cyprotérone de façon prolongée et à fortes doses, l’Agence du médicament (ANSM) vient de délivrer ses recommandations pour limiter les risques. Désormais, une IRM du cerveau (imagerie par résonance magnétique) devra être faite systématiquement avant la prescription de ce médicament pour s’assurer que le patient n’a pas déjà un méningiome. Ce traitement est principalement destiné aux femmes souffrant d’hirsutisme sévère, et est indiqué dans la prise en charge de certaines formes de cancer de la prostate.
On savait depuis 2008 que l’Androcur (nom commercial de l’acétate de cyprotérone) et ses génériques augmentent le risque de développer des méningiomes, une tumeur au cerveau le plus souvent bénigne. Ce risque était d’ailleurs mentionné dans la notice du médicament depuis 2011 et faisait l’objet d’une surveillance. Mais une étude de l’ANSM et de l’Assurance maladie publiée fin août, et ne portant que sur des femmes, a quantifié ce risque pour la première fois: il est multiplié par 7 pour les patientes traitées par de fortes doses pendant plus de 6 mois, et par 20 après cinq années de traitement.
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Source : sante.lefigaro.fr
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